à quatre mains
Dimanche 22/04 : notre premier rallye avec le club « Audi héritage ».
9h : Rendez-vous à Beaumont sous un magnifique soleil printanier.
Ca commence fort : Patrick est tout seul : il attend son coéquipier
et Fabrice a téléphoné qu’il a manqué de pot…d’échappement ! (je sais, elle est facile)
Après quelques explications rapides, Benoit et moi partons 2ème derrière Cécilia et Etienne( ?).
Mais à peine quelques mètres plus loin, je pédale déjà dans la choucroute !
Il faut dire que je n’ai jamais fait çà avant (pas pédaler dans la choucroute mais lire un road book !)
Heureusement, Benoit arrive à deviner comme il peut où nous sommes par rapport aux notes.
Après avoir coché les bonnes cases (en tout cas, on l’espère), nous voilà repartis.
La suite n’est pas beaucoup plus brillante : je n’utilise pas les bons termes pour indiquer la route. (Benoit essaye de me les apprendre au fur et à mesure)
Il m’arrive même plusieurs fois d’indiquer à gauche au lieu d’à droite (ou l’inverse),
sans compter des nausées passagères…quelle copilote de choc !
Je dois tellement me concentrer pour ne plus faire d’erreurs que je ne vois même pas le paysage.
Les seuls souvenirs que j’en ai, c’est d’avoir aperçu deux ânes dans un pré (qui avaient l’air de me considérer comme une des leurs) et d’avoir fait un arrêt pipi dans les bois !
Quant aux contrôles, nous avons failli rater le premier, mais au deuxième, on nous a annoncé que nous étions en tête !
A mon grand étonnement, surtout que je n’ai même pas vu que nous avions dépassé les premiers partis (qui seront quand même gagnants, une fois fait le calcul des résultats.)
Il faut croire que les leçons de mon pilote ont fini par porter ! Lui n’en a d’ailleurs pas besoin pour conduire.
C’est donc déjà vers 10h40 que nous arrivons à la gare de Chimay où il n’y a pas âne (euh pardon) âme qui vive…nous nous demandons si nous sommes bien au bon endroit !
Heureusement, au bout d’un moment, Cécilia et Etienne( ?) arrivent aussi…viennent ensuite tous les autres.
Toutes ces vieilles Audis garées côte à côte, c’est du jamais vu pour moi !
Mais après les voitures, place à la culture : visite de la ville de Chimay avec un guide très intéressant, même si on s’attendait tous à avoir une interro après la leçon ! (ah ! Ces profs !)
Déjà 13h.30 : rendez-vous au resto « l’eau blanche » pour le dîner… accompagné, comme il se doit de Chimay au fût.
Puis visite des étangs de Virelle, remise des prix ( nous sommes troisièmes) et retour au bercail après une journée bien remplie.
C’était bien sympa, on reviendra !
Christine
Printanière 2007 : à cache-cache dans la botte du Hainaut
Les informations distillées au compte-goutte par notre président et l’invitation à notre première balade de l’année ne laissaient plus planer aucun doute : il faudrait faire appel à toutes nos ressources en matière d’orientation pour venir à bout du magnifique parcours tracé par André et Joël entre Beaumont et Chimay.
Beaumont, parking du belvédère, dimanche matin 9 heures, les participants arrivent les uns après les autres et c’est la joie des retrouvailles après la longue pause de l’hiver. C’est aussi l’occasion de souhaiter la bienvenue à de nouveaux arrivants, comme Christine et Benoît avec leur magnifique type 44 et d’admirer les dernières acquisitions, comme l’ur-quattro avec sa plaque assortie de notre ami Laurent ou le nouvel intérieur de la type 44 Avant de Thierry.
Mais Joël coupe rapidement court à ces effusions, il faut partir et nous auront largement le temps de reprendre nos discussions plus tard dans la journée. Après un rappel des consignes, le moment est venu de faire connaissance avec le road book, réalisé de façon très professionnelle par nos organisateurs du jour. Les plus téméraires doivent prendre un départ échelonné pour suivre la route à leur aise, les autres suivront en convoi. Dès les premiers tours de roues, la tâche s’avère ardue, certains participants égarés après à peine 100 mètres regagnant le point de départ et tournant désespérément autour du parking.
Une fois les subtilités du road book assimilées et le rythme pris, les panneaux se succèdent au fil des petits villages traversés et des précieuses indications du copilote :
« A droite… Euh non, à gauche ».
« Mais où est donc ce pont ?»
« L’Hantes, c’est quoi ? »
« Je suis perdue ».
A ce stade, un demi-tour jusqu’au dernier point connu s’impose généralement, c’est ainsi que certains tronçons ont vu passer plusieurs fois le même véhicule dans un mouvement rappelant furieusement la procession d’Echternach.
La route des barrages est un peu plus facile à suivre, et permet de mieux profiter du paysage grandiose du Ry jaune, Féronval et Falemprise. Nous replongeons alors dans la fraîcheur de la forêt par des chemins cahoteux qui permettent à certains de tester leur jeu de jantes dans le plus pur style Dakar qui consiste à survoler la piste à quelques centimètres d’altitude plutôt qu’à rouler dessus.
Tout le monde arrive finalement à bon port, et nous laissons les Audi sur le parking de la gare de Chimay pour savourer un hamburger préparé par l’office du tourisme local et servi à distance respectable du casino, ce qui nous épargnera une ignominieuse excommunication. A la demande de Stéphane, notre guide, Fage s’empresse de reformuler la recette avec tout le talent culinaire qu’on lui connaît, ce qui la rend immédiatement plus appétissante. Après avoir appris que les hygiénistes nettoyaient tous les ans la maison de la secrétaire communale, fait le tour des anciens cimetières, évoqué la guerre scolaire, l’industrie métallurgique et le tour de taille des chanoines, nous prenons congé de notre guide et emboîtons le pas à une rutilante 4 CV Renault en direction d’une terrasse bien agréable à Lompret, au bord de l’Eau Blanche. Les spécialités locales, tant solides que liquides, tiennent toutes leurs promesses, et les conversations vont bon train. Le soleil généreux complète le tableau, le mois d’avril 2007 restera dans les annales pour son caractère estival.
Et c’est finalement avec une bonne heure de retard sur l’horaire prévu que nous prenons la route de Virelles, c’était manifestement le jour de sortie des anciennes, et cette fois c’est une TR7 qui se montre. La visite commence par un petit film présentant les quatre saisons sur l’étang, accompagné d’images prises par des caméras disséminées jusque dans les nichoirs où des mésanges couvent leurs œufs ; ensuite promenade le long des rives pour un aperçu de la vie de l’étang, depuis le fond grâce au mur de Moïse jusqu’en haut des arbres grâce à une passerelle jetée entre les troncs.
La journée se termine par la remise des prix à ceux qui se sont le moins perdus, et rendez-vous est d’ores et déjà prix pour la printanière 2008 dont cette édition n’était qu’un avant goût d’après nos gentils organisateurs que nous remercions encore.
Etienne « Le Titien »
© PBLCT / AUDI-HERITAGE 2007
