Les vacances d’une Audi 100 Avant

en France

La destination choisie est JAUSIERS dans les Alpes de Haute Provence (04850), située dans la vallée de L’UBAYE, la population est d’environ 900 habitants. Et oui, on a besoin de fuir les grandes métropoles et capitales, et ce n’est pas la 100 qui va s’en plaindre !
Situé à 1200 mètres d’altitude, à 8 kilomètres de Barcelonnette et à 18 kilomètres de la frontière italienne, JAUSIERS offre aux amoureux de la montagne et de la nature une qualité de vie rare et précieuse. On y accède par route de montagne, ouverte en juillet et août seulement. Cette région bénéficie de 300 jours d’ensoleillement par an. Là encore, cela va nous changer de Bruxelles ! J

Une voiture est indispensable pour bien profiter du séjour. La période choisie pour passer nos vacances se situe entre le 26 août et le 02 septembre 2006. C’est le vendredi 25 août que nous démarrons de Bruxelles, car nous avons décidé de faire le voyage en 2 jours, la voiture tout comme son propriétaire ne sont plus tout jeunes et après tout, ce sont des vacances, pas un marathon. Nous descendons jusqu’aux environs de Chalons sur Saône, puis bifurquons en direction de Montceau les Mines, c’est là que nous passons notre première nuit.

Le samedi 26 au matin, nous continuons notre route cette fois en direction de notre destination finale qu’est JAUSIERS. Je suis un peu stressé et me demande comment la 100 avant va se comporter dans la montagne, (c’est la deuxième fois que nous allons là-bas), car je sais qu’a partir de GRENOBLE, ça va commencer non pas à monter, mais à grimper, alors je m’arrête sur une des dernières aires d’autoroute avant d’attaquer, avant de serpenter entre ces immenses masses rocheuses.

Je m’arrête, mais je me trompe sur l’aire de parking et au lieu de me diriger sur l’emplacement voitures, je me retrouve entre les camions, j’ai à peine le temps de sortir du véhicule, comme quoi le hasard parfois…, que j’aperçois tout une équipe MICHELIN TECHNOLOGY, avec 5 énormes camions et 2 camionnettes, qui se rangent à quelques mètres. Je prends mon digital et je cours en leur direction pour les photographier (même les chauffeurs se demandent ce qui se passe). Après avoir pris quelques clichés, je redémarre et je me rapproche alors de la ville de GRENOBLE et là je dirais que j’ai le choix entre 2 itinéraires :

Le premier par GAP- SISTERON, qu’est la route napoléon, la N85.

Le second  par  LE COL LAUTARET- BRIANCON par la N91, sauf que si on opte pour cette solution, il faudra encore faire le col de VARS pour arriver à destination. Et je dois arriver le premier car Maman et Philippe et la chipie vont arriver !

A la sortie de GRENOBLE, je retiens la première solution qui est la plus simple, bien que la route napoléon, ce ne soit pas un cadeau, alors direction GAP-SISTERON, et ça commence à grimper, je «tape » la boîte automatique en deuxième et je regarde le manomètre de température d’eau qui reste aux alentours des 90 voir 95 degrés, j’entends le ventilateur qui déclenche et pour moi c’est GOAL,c’est gagné, la grande dame grimpe, à son rythme, mais elle grimpe, moi je suis fou de joie derrière mon volant et même ANDREE m’invite au calme…

Une fois arrivés dans la ville de GAP, nous prendrons la direction de BARCELONNETTE et arriverons à JAUSIERS en milieu d’après-midi au environ de 16 heures. Nous nous installons alors dans notre TIMESHARE (appartement en multi-propriété) et mis à part le souper, nous ne ferons plus grand-chose de la journée. J’en profiterai quand même pour prendre quelque photos du coucher de soleil.

C’est le dimanche 27 que nous allons nous perdre dans le col de VARS (2109 m). Il est ouvert de Mai à Octobre, après 14 kilomètres, la pente s’accentue, on en profite pour admirer les gorges de l’Ubaye et puis pendant 8 kilomètres, on attaque la partie la plus difficile avec un passage à 11%, le sommet est alors atteint.

Le lundi 28 : Nous irons pique-niquer au fort de Tournous et ensuite, nous irons un peu nous promener dans le col de LARCHE (1991m), le col est long de 31 kilomètres, il est ouvert toute l’année car il permet le passage vers l’Italie, il présente une pente moyenne de l’ordre de 5%.

Le mardi 29 : comme notre Timeshare est situé au pied du col de la bonnette, il s’agit du plus haut sommet Français qui culmine à 2802 m, il est ouvert de Juillet à Octobre, la pente irrégulière pendant 19 kilomètres ne descend jamais en dessous de 6,5% et flirte souvent avec 8 %. Le col permet de passer de la vallée de l’Ubaye vers la vallée de Tinée.

Nous ne traînerons pas pour redescendre, car à 2802 m, il ne fait pas très chaud et il y a beaucoup de vent.

Le mercredi 30 : Nous visiterons le barrage de Serre-Ponçon. Il s’agit du plus grand barrage en terre d’Europe, sa capacité est de 1.200.000.000 de M3. Il alimente en eaux les canaux d’irrigation de la Basse-Durance et la consommation en eau potable d’une ville comme MARSEILLE. Serre-Ponçon produit à lui seul 700 millions de KWH annuels .Nous aurons l’occasion de  monter à bord de « LA CARLINE » qui est le seul bateau à proposer une croisière de 1h30 commentée richement, présenté par l’équipage qui vous donnera mille et une informations sur l’histoire du lac et du barrage.

Ces bateaux sont des bateaux promenades avec à bord Climatisation, Bar et Toilettes.

Le barrage a une longueur de 29 kilomètres et il faut parcourir la distance de 120 kilomètres en voiture pour pouvoir en faire le tour, il est artificiel bien entendu.

Le jeudi 31 : cette fois, le col de la Cayolle(2326m), qui se situe pas bien loin, on se dirige vers Barcelonnette et puis on bifurque en commençant par longer les gorges du Bachelard avec une pente de 5 à 6% , la route est particulièrement étroite, la règle en montagne, c’est priorité à celui qui monte, puis on attaque une montée entre 6 et 8% pendant 8,5 kilomètres pour atteindre le sommet .

Le vendredi 01 : On sent la fin de cette trop courte semaine de vacance passée dans une magnifique région et nous préparons doucement l’itinéraire de retour (pour le lendemain) du moins jusqu’à GRENOBLE et ce pour ne pas repartir par où on est venu. Et bien cette fois, souvenez-vous, nous opterons pour la seconde solution, celle de BRIANCON et DU COL DU LAUTARET (2058m). La route s’élève avec des maxima de 7% et ne présente aucune difficulté ; il faut cependant prévoir un bon éclairage pour le passage de nombreux tunnels.

Arrivé au-dessus du Col de Lautaret, nous apercevons le début de la montée du Col du Galibier, mais nous n’avons pas eu le temps de le faire.
Nous nous sommes engouffrés dans la descente du Col du Lautaret en direction  de Grenoble,  en traversant le barrage de Chambon, le village de Bourg-d’Oisans (laissant sur le coté les Deux-Alpes et L’Alpes D’Huez).

Et bien voilà, nous sommes rentrés de la même façon que nous étions parti, en 2 jours, en logeant à Epinal cette fois. Nous avons parcouru la distance de 2900 kilomètres et n’avons pas vu une seule 100 avant. Par contre, mon appareil digital a souvent vu ma 100 avant, dont je suis bien fier pour les bons et loyaux services rendus en montagne. Des Audi comme on n’en fait plus que je vous dis !

THIERRY ANDREE

CLAIRETTE-PHILIPPE Bérénice

ET LA 100 AVANT de 1988 .

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