Les années passent vite ! On remet çà… les vacances!
… et c’est donc le vendredi 21 août 2009, après avoir pris soin de déposer en pension notre tigre d’appartement, une petite chatte (elle s’appelle Lily), que nous rejoignons notre première destination de vacances : la Ville de Belfort.
Mais pourquoi Belfort ?????????
Nous prenons donc la direction du Luxembourg, puis Metz , Nancy, Epinal, Remiremont , Saint- Maurice Sur Moselle pour arriver au pied du Col du ballon d’Alsace avant de redescendre sur Belfort.
Pourquoi Belfort, demandiez-vous? Ben parce que, comme depuis de nombreuses années, se déroule, le troisième week-end d’août, un barbecue annuel, mené de main de maître par notre Cousin HUB, Christelle et leur petite fille Laura.
C’est une fête aux quatre anneaux qui réunit environ 20 voitures, avec un barbecue qui brule depuis le samedi midi jusqu’au dimanche en fin d’après-midi.
Je vous jure, c’est FORMIDABLE. D’ailleurs, certains ne dorment pas beaucoup ou même pas du tout pour profiter de chaque moment. Quand nous parlons de voitures, nous vouons dire des Audi. Nous aurons même l’occasion de réunir 3 Audi 200 turbo, et de faire plusieurs clichés de ces belles, ce n’est pas tous les jours dimanche et le lendemain jour de fête comme on dit chez nous.
Le relief aidant, il y une balade prévue le samedi dans le courant de l’après-midi, ballon d’Alsace et Lac d’Alfed. Cette année, certains y ont même fait un plongeon, ils se reconnaîtront.
Une fois n’est pas coutume, nous devons toutefois quitter prématurément cette petite fête, car nous devons être présents dans la commune de Serre-chevalier le dimanche 23 Août au plus tard.
C’est donc après avoir pris le petit déjeuner dominical (ben oui , nous sommes en France) et bu un peu de « punch » que nous prenons congé de nos amis. En route vers Besançon, Beaune, Lyon, Grenoble, direction Briançon par le Col du Lautaret où nous faisons une première halte. Pas de doute, nous sommes à 2058 m et ça sent les vacances et le grand air. Il faut donc impérativement se désaltérer (hihihi) avant de redescendre dans la région de Serre-chevalier pour rejoindre notre destination qui est Chantemerle.
Ayant déjà fait la fête, un peu gagnés par la fatigue aussi, enfin beaucoup (c’est que nous ne rajeunissons pas), nous cherchons le premier soir à nous restaurer dans un endroit tout proche. La nuit qui arrivera sera toute bonne, et le lundi, nous mettons le cap sur Briançon et décidons de faire l’ascension du Col de L’Izoard (2360m), et de visiter sa « casse déserte ». I s’agit d’un paysage lunaire en quelque sorte.
Nous redescendrons manger quelques mètres plus bas, sur terre… dans un refuge Napoléon, que nous avions déjà fréquenté 16 ans auparavant. Oui, nous sommes récidivistes dans la région, chuuuuuuuuut… il ne faut pas le dire à tout le monde.
Mardi , nous décidons de monter non seulement au Lautaret, où nous dinerons d’ailleurs , puis attaquons Galibier (2645 m), oui il faut savoir que sur ce versant, le pied du Galibier , c’est le sommet du Lautaret. Les paysages sont grandioses, l’erreur de conduite ne pardonne pas, et au sommet, 2 auberges et pleins de souvenirs nous ouvrent grands leurs bras.
Mercredi, nous allons rendre une petite visite au circuit de glace à Serre-Chevalier. C’est là que se déroule le trophée Andros, c’est aussi là-bas que la quattro de notre ami Jacques Fiévez à fait ses derniers tours de roues avant de se lancer dans l’aventure du Paris-Dakar.
Nous sommes accueillis à bras ouverts. On y mangera le lendemain c’est sur. C’est dans le courant de l’après-midi que nous prenons le téléphérique, pour y découvrir une piste « Luc Alphand ». A la station intermédiaire, nous découvrons un chalet hôtel, celui de Serre-Ratier, uniquement accessible par le câble…
Jeudi , nous parcourons la vallée de la Névache, encore des souvenirs de 1998, pour ensuite s’attaquer au Col de l’épine et redescendre vers Bardonnecchia en Italie. Nous prenons une collation avant de regagner Serre-chevalier.
Vendredi , nous nous baladons au Col du Granon (2465m). Quelques photos puis redescendons dans la vallée, repas, avant de refaire une troisième fois le Lautarêt et une deuxième fois le Galibier, de nombreuse photos notamment de la 200 turbo au sommet de celui-ci, que nous partageons bien volontiers avec vous.
Le temps passe vite et il est temps de nous préparer pour notre deuxième semaine de vacances. Destination : La Plagne. Juste encore quelques heures à flâner samedi à Serre-chevalier donc, miamiam pierrade dans notre restaurant du premier jour.
Dimanche, nous rejoingnons La Plagne par le versant Italien, le Col de Montgenève, Susa, Le Col du Montcénis, la Tarentaise, Bonneval-sur-Arc, le Col de l’Iseran (2770m), val d’Isère, Tignes , bourg-saint Maurice, Moutiers, La Plagne. C’est en montant le col que nous découvrons ( mais nous connaissions déjà) , une piste de Bob. C’est très impressionnant de voir à quel point les virages sont « relevés » et la vitesse à laquelle ils descendent. Nous allons aux abords de celle-ci.
Nous avons aussi profité de l’occasion pour revisiter la région du Lac D’Annecy et prendre soin de s’installer à l’auberge de Letraz pour dîner , endroit où nous avons séjourné en 1989 et 1990.
Mais la cerise sur le gâteau, c’était pour le retour, ben oui déjà… Une visite du dernier jour et un passage par l’Auberge ensoleillé à Saint-François-Lonchamps , par le Col de la Madeleine s’il vous plait (26 kilomètres de montée). Qu’il a-t-il de si exceptionnel là-bas nous direz-vous ?? Rien mais… Il y a Philippe et Christine Karcher, qui sont de bien braves gens ! Souvenez-vous ! Ce sont les anciens propriétaires de notre Audi 100 Avant. Nous étions les seuls, ils ont ouvert rien que pour nous, nous avons pu choisir notre chambre, nous avons bu et mangé le soir tous ensembles.
Quand nous avons quitté le lendemain matin, nous avons demandé bien naturellement l’addition, Philippe me dit spontanément et de bon coeur, « vous ne devez rien, vous êtes nos invités, ce n’est pas tous les jours qu’il y a une 200 turbo en plaques BELGES sur le parking »
Voilà, pour avoir passé de formidables vacances avec une 200 turbo presqu’extraordinaire.
Vive la France !
Thierry, Andrée et la 200 turbo de 1985
