Hivernale 2008

s8002259_redimensionner1Notre balade du 14 décembre 2008

Qu’est-ce qu’on a fait des panneaux ?
Et des plans d’la citadelle ?
Qu’est-ce qu’on a fait des panneaux ?
Pas d’panique il nous les faut
(refrain connu)

C’est cet air qu’ont certainement entonné Jacques et Patrick pour commencer la journée.  Moi je ne sais pas, je me suis pointé bon dernier à l’esplanade où je n’ai pas trouvé le moindre anneau ou panneau.  Le temps de dégainer mon téléphone, j’ai appris par la voix de notre toujours serviable trésorier que le point de rendez-vous était bien caché à l’abri des épaisses murailles qui dominent Namur, et plus hospitalier que les défenseurs du siège de 1629, il m’invitait à le rejoindre séance tenante.

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s8002271_redimensionnerLa recherche d’une place de parking au fond de la cour est l’occasion d’un tour d’honneur où on reconnaît les têtes connues et on se réjouit déjà de faire connaissance avec les moins connus.  Certains n’avaient pas hésité à sortir leur ancienne Audi, j’ai nommé Laurent avec sa 200 20v bien utile pour véhiculer les enfants, Jean-Louis et son ur-quattro, Varouna, Arnaud et Aurian dont le cabrio avait revêtu un hard top bien de saison, et enfin Carine et Jacques sur l’autre ur-quattro.  Pour ma part, la 90 était de sortie et Christian avait embarqué en dernière minute.  Ceux qui ne jurent que par le régime sans sel étaient Micheline et Jean-Pierre, Olivier et Patrick.  Mention spéciale pour Jean-Claude dont nous avons déjà pu apprécier la passion pour les miniatures sur le site ou à Ciney,  qui nous rejoignait pour la première fois en balade, pour David dont lui et sa terrible S6 ont pour la première fois adopté le club (et vice et versa) et pour Christophe, obstétricien talentueux comme nous allons avoir l’occasion de nous en rendre compte par la suite.

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Mais dans l’immédiat, une balade apéritive pas les souterrains nous en apprendra plus sur l’art militaire du XVIIe siècle, art somme toute très rustique où quand on ne s’est pas étalé sur les pavés humides (j’ai glissé, chef !), on a toutes les chances de ramasser une mauvaise bronchite grâce à celui qui a oublié de couper la clim.  Et ce n’est rien comparé à ce qu’ont vécu les militaires de l’époque : on apprend par une série de panneaux didactiques comment l’assiégeant creusait tranchées, canardait l’escarpe, minait la contrescarpe, pour finir en un assaut sur le chemin couvert pendant que l’assiégé auscultait les souterrains, attendant l’occasion favorable pour faire sauter ceux qui s’affairaient de l’autre côté.  C’est sans se faire prier qu’Arthur, Georges et Ernest mettent en scène le long des sentiers une reconstitution d’époque ne manquant pas de panache.  Je conseillerais juste à Laurent de ne pas leur offrir de boîte de petit chimiste, des fois qu’ils voudraient rendre la chose encore plus réaliste.

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s8002258_redimensionner2Après quelques vues sur les toits de Namur, il est temps de nous retrouver bien au chaud pour le repas.  L’apéritif commencera par la présentation du copieux programme de la saison 2009, qui marquera rappelons-le le centenaire de notre marque préférée, et nous aurons ensuite le plaisir de faire connaissance avec notre nouveau bébé, œuvre de Christophe que nous remercions chaleureusement.  Le site internet et le forum vont faire peau neuve pour marquer le début de l’année 2009, et une projection donne déjà un bel aperçu de ce qu’il sera.  Modernisé, interactif, notre objectif est d’en faire une référence dans le monde de l’Audi ancienne sans perdre la convivialité qui nous caractérise.

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Chacun attaque alors la dinde Sambre-et-Meuse pendant que défilent sur l’écran les voitures et pilotes qui portent haut les couleurs d’Audi au Mans, et c’est ensuite la descente vers le vieux Namur où nous attendent notre guide pour une balade parfois irrévérencieuse à travers les ruelles bordées de boutiques.  Depuis le Grognon, devant son nom à la tête de sanglier sculptée au-dessus de l’ancienne porte jusqu’à la rue de l’Ange où on ranime les chevaux à coup de bière, en passant par l’église Saint-Jean et son clocher vrillé, quantité d’anecdotes nous sont servies par notre sympathique guide.  Echassiers, Roi des menteurs, bia bouquet, Françwès et Djoseph, nous aurons aussi fait un petit tour du Namur folklorique.  Par contre trouver un endroit accueillant pour notre groupe se révèle moins simple qu’escompté.  A raison d’environ une chaise par voiture, nous finissons par trouver une terrasse où tout le monde peut se caser…  Non Christian, pas sur mes genoux !!  L’aubergiste est aussi glacial que la température extérieure, mais tout le monde finit par se retrouver face à ce qu’il avait commandé ou presque.  Qu’à cela ne tienne, nous ne laisserons pas cela ternir la bonne ambiance de cette excellente journée.

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pict0217Mais comme Cendrillon, il nous faut être de retour à l’heure.  Nul danger que nos carrosses se transforment en citrouilles, par contre une grille garantie qualité d’avant-guerre se refermera une fois le coup de 6 heures et demie sonné.  La remontée est un peu hésitante.  Le chocolat chaud n’est pas en cause, n’exagérons rien, mais l’éclairage parcimonieux n’aide pas à l’orientation.  Heureusement, nous atteignons le parking sur le coup des 18h20, et malgré le froid, les moteurs ne tardent pas à se réveiller.

Il reste à nous souhaiter une bonne fin d’année.  Et quand vous lirez ceci, nous serons déjà en 2009, alors une bonne année à vous aussi.

Album

Etienne « Le Titien ».

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