Automnale 2008

Automnale du 21 septembre 2008…

…à la verticale!

C’est la tête dans les étoiles que nous avons entamé cette belle première journée d’automne, pour la finir à 75 mètres sous terre.  Ceux que le nombre de marches n’avait pas rebutés s’étaient donné rendez-vous à l’Euro Space Center de Redu pour le départ de la balade du petit chaperon rouge.

Il y avait là les habitués : Jacques, Jean-Louis et Patrick avec un trio d’ur-quattro, David et Johan avec un duo de Coupé GT, Olivier et son Coupé V6 type 89, ainsi qu’Arnaud comptant profiter du généreux soleil avec son cabrio.  Les berlines n’étaient pas en reste avec la V8 de Laurent, la 200 turbo occitane de Thierry et ma 100 CD 5E.  Terminons ce tour de présentations par Alexandre, venu nous rejoindre pour la première fois avec une rare 80 coach de 1980 arborant des couleurs comme on les aimait en ce temps-là : extérieur inari et intérieur vert assorti, on savait vivre en 1980 !

La première partie de la journée consiste à rallier la chaumière de mère grand à Poix-Saint-Hubert en suivant l’itinéraire qui, croix de bois, croix de fer, doit permettre à chacun d’arriver à bon port sans difficultés…  Oups, il fait chaud ici tout d’un coup.  Chacun s’engage sur les petites routes, certains en solitaires et d’autres en convoi, à la découverte des chemins serpentant en sous bois le long de la Lesse.  C’est alors que le loup, à moins que ce ne soit quelque nuton facétieux de passage à Belvaux, chuchote à l’oreille de nos intrépides Audistes en convoi que la route de droite est bien plus intéressante que celle de gauche pour aller chez mère grand.

Vous connaissez la suite de l’histoire, le loup est très persuasif, nos innocents randonneurs ne peuvent résister et se retrouvent au centre de Han sur Lesse en pleine panade.  Sans la connaissance du terrain d’Olivier et de David, les malheureux allaient certainement ajouter un épisode aux légendes ardennaises de voyageurs téméraires jamais reparus des profondeurs de la forêt où ils s’étaient aventurés.  Décidément, l’union ne fait pas la force en Belgique, les seuls rescapés sont ceux qui ont suivi la route en solitaire, Jacques et Johan, que je retrouve à l’arrêt du belvédère d’Hamerenne.  La balade connaît à partir de ce moment un itinéraire officiel et un itinéraire alternatif, mais tout le monde se rejoint dans la bonne humeur pour l’apéritif le long de la Lhomme.  On ne s’ennuie jamais à nos sorties !

Le cochon de lait achève de nous réconforter, et nous sommes fins prêts pour la deuxième partie du programme : affronter les 626 marches vers l’antre des sorcières, j’ai nommé la salle du Sabbat de la grotte de Rochefort.

La descente à travers les éboulis reste inquiétante, même si notre charmante guide nous assure que c’est du solide.  Vu son jeune âge, on comprend qu’elle n’ait pas assisté à la dernière restructuration des lieux, mais nos vieux os ne nous laissent pas nécessairement partager son optimisme.

Au bas de la descente, une petite montgolfière nous permet de nous faire une idée de ce que représentent les 35 mètres de hauteur de la salle.  Pour ceux qui n’auraient pas encore bien saisi, les lumières courant le long des escaliers remontant la salle annoncent que le chemin sera rude.  Pas d’ascenseur hélas, l’architecte n’a pas prévu ça à l’origine, il faudra faire le chemin à pied.

C’est au pied de la chapelle de Lorette que la journée s’achève.  Construite au XVIIe siècle à l’initiative de la Comtesse de Rochefort, son histoire est étonnante : un singe avait emporté l’enfant de la Comtesse sur les toits du château, et celle-ci avait fait vœu de construire une chapelle si l’enfant lui était rendu sain et sauf, ce qui fut fait.

La chapelle fut consacrée à Notre Dame de Lorette, devenue par la suite patronne des aviateurs, mais l’histoire ne dit pas si c’est un clin d’œil au bébé cascadeur malgré lui.

Etienne « Le Titien ».

photos_Arnaud

photos_Patrick

photos_Thierry

photos_Jacques

photos_Etienne

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