Images de la semaine : Audi City Beijing

Le club ne reculant devant aucun challenge, j’ai été désigné envoyé spécial pour aller découvrir le dernier concept showroom en date de notre marque favorite, à savoir l’Audi City Beijing, inauguré fin février 2013. Celui-ci est le deuxième Audi City créé, après celui de Londres.

Il s’agit d’un espace hi-tech implanté sur deux niveaux en plein cœur de la ville, à un jet de pierre de la place Tian’anmen…

Rappelons qu’Audi fut une des premières marques européennes à s’implanter sur le marché chinois dès l’ouverture de celui-ci dans les années 80.

C’est donc logiquement dans cette ville bouillonnante, où posséder une Audi est LE signe de distinction sociale, au même titre qu’un  iPhone, qu’Ingolstadt a choisi d’ouvrir cet espace étonnant.

Ce concept de concession « sans voiture ni vendeur » est tout de même « décoré » de quelques exemplaires non-virtuels. Parmi ceux-ci, je remarque immédiatement 2 rares prototypes : l’A3 e-tron concept, dans une carrosserie d’A3 berline, et l’A6L e-tron concept. Petite séance de mitraillage, avant de passer aux plus connues : aux côtés de l’incontournable R8 et de la famille des Q au grand complet, un TTS roadster, un RS5, un S7, un S8 et même une petite Belge : une A1 badgée 3.0 TFSI (!) à la déco originale.

Ce lieu est également pourvu d’hôtesses d’accueil pour expliquer le fonctionnement de l’attirail technologique. Et ce n’est pas superflu, vu la discrétion des interfaces (écrans tactiles, croix au sol).

Après quelques tentatives infructueuses de contact en anglais, je tombe sur une charmante jeune fille qui me comprend car elle a passé un an aux Etats-Unis. Elle a l’air aussi ravie que moi de tomber sur quelqu’un d’intéressé avec qui dialoguer, et nous allons passer une bonne heure à parler d’Audi (un peu), de son boulot, de la vie en Chine, etc.

Elle m’explique le fonctionnement des « murs »: Les écrans tactiles permettent de configurer « sa » voiture comme ça se fait déjà, mais le plus, c’est la possibilité de « l’envoyer » d’un geste des doigts vers le mur, sur lequel elle apparaît grandeur nature, et surtout, en mouvement! On peut la faire rouler, s’éloigner, revenir, voir les trains roulants en action en retirant la carrosserie, etc. On peut même repartir avec le film sur une clé USB!

Mais ce n’est pas tout, une discrète croix intégrée dans le sol caoutchouteux permet de commander des menus avec son corps! Et me voilà donc, après quelques secondes de calibrage, en train de gesticuler pour tenter de choisir le programme qui m’intéresse. C’est impressionnant, mais pas franchement efficace…

Au final, cela reste une belle démonstration de savoir-faire technologique, tout à fait en accord avec l’image de la marque. Et cela vaut sûrement le détour si vous avez la chance de passer un jour par cette métropole étonnante.

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